1/ Etat des lieux
Une erreur souvent commise est de se lancer tête baissée dans des travaux. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, le meilleur conseil est d’évaluer l’état actuel de son bien immobilier pour en connaître les forces et les faiblesses. Cet état des lieux ne doit pas se cantonner au volet énergétique. Les aspects sécuritaires, tels que le respect des normes incendie, pourront aussi être abordés.
2/ Audit énergétique
Confier l’évaluation énergétique de son bâtiment à un professionnel constitue une étape préliminaire indispensable. L’Énergithèque propose, par exemple, un bilan gratuit. Pour aller plus loin, un rapport CECB ou CECB+ est utile pour déterminer et chiffrer les scénarios de rénovation.
3/ Vérifications réglementaires
Permis de construire, mise à l’enquête, règlement de PPE, respect des normes parasismiques, etc. : les aspects administratifs et réglementaires sont indissociables de tout projet de rénovation. Les démarches administratives prennent parfois du temps et peuvent ralentir votre projet. Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut se faire accompagner par des professionnels en cas de doute.
4/ Définition et priorisation des travaux
Une fois l’état des lieux effectué et les aspects administratifs clarifiés, il est temps de passer au choix des travaux à entreprendre. Plusieurs critères peuvent servir à prioriser les travaux, comme leur degré d’urgence, leur rentabilité ou leur impact sur le confort. En matière de priorisation des travaux, il est préférable de se concentrer sur l’enveloppe du bâtiment pour réduire les déperditions thermiques, puis de remplacer si nécessaire le système de chauffage et, enfin, de songer à installer des panneaux solaires. Prendre les choses dans l’ordre inverse reviendrait à poser un pansement sur une jambe de bois !
5/ Budgétisation
Les aspects financiers sont à prendre en considération selon les possibilités d’investissement des propriétaires ou les liquidités du fonds de rénovation. Certaines banques proposent par ailleurs des solutions de financement spécifiques aux projets de rénovation. Les appels d’offres aux entreprises et les demandes de subventions font aussi partie de cette étape de budgétisation. Les demandes de subventions doivent impérativement être déposées auprès des services cantonaux et communaux avant le début des travaux.
6/ Planification et suivi de chantier
Selon l’ampleur des rénovations, les travaux peuvent s’étendre sur plusieurs mois et impliquer différents corps de métier. Le suivi rigoureux des délais est un facteur de réussite du projet. Lors de la mise en oeuvre du chantier, il est utile de désigner un responsable pour superviser les travaux. Il peut s’agir de l’administrateur, de l’architecte ou d’un assistant à maîtrise d’ouvrage.
7/ Contrôle et optimisation
Une rénovation bien menée ne s’arrête pas à la fin des travaux. Dans le cas d’un remplacement d’installations techniques notamment, un suivi des consommations est nécessaire afin d’évaluer les performances. De mauvais réglages ou une utilisation inadaptée des équipements peuvent avoir des impacts sur la performance énergétique. C’est pourquoi une formation des usagers, une analyse des consommations et un contrôle technique régulier permettent d’optimiser le fonctionnement des installations.