
Un kilowattheure (kWh) correspond à la quantité d’énergie qu’un appareil utilise en 1 heure s’il a une puissance de 1 kilowatt. Dans chaque foyer, un compteur électrique calcule le nombre de kWh consommés, un chiffre qui sera rapporté sur la facture d’électricité.
Pourquoi utilise-t-on le kWh comme unité de mesure ?
Comme la consommation varie selon les appareils et leur durée d’utilisation, le kWh permet de calculer la consommation totale d’une personne ou d’un foyer. « Cette unité combine à la fois la puissance (en kilowatts) et le temps (en heures), ce qui permet d’évaluer la quantité d’énergie utilisée sur une période définie et de relier cette énergie à un usage quotidien, que ce soit pour un éclairage, une machine ou un chauffage », explique Michel Mittaz, responsable de l’approvisionnement chez ALTIS.
Combien coûte un kWh ?
En Suisse, le prix du kilowattheure oscille entre 10 et 40 centimes suivant les régions et l’usage du courant. Les tarifs de chaque commune dépendent du coût d’approvisionnement, de son profil global de consommation, des frais liés à l’entretien et au développement du réseau, ainsi que des taxes fédérales et communales. Il existe différents segments tarifaires en fonction des ménages ou des entreprises, qui ont des besoins de puissance plus ou moins importants. En 2025 à Val de Bagnes, un ménage type de quatre personnes consommant 4500 kWh par an paiera 31,76 cts par kWh. Un tarif en baisse de 2,25 % par rapport à 2024 (32,49 cts/kWh).
Comment expliquer les variations de tarifs d’une année à l’autre, et d’une région à l’autre ?
Du fait de sa superficie, le val de Bagnes nécessite un réseau très étendu pour une densité de population relativement faible, contrairement à une ville de plaine où les consommateurs sont concentrés sur une aire géographique plus faible. Cela a une incidence sur le prix de l’acheminement de l’électricité. Pour la partie énergie, Michel Mittaz explique que chaque fournisseur possède sa propre stratégie d’approvisionnement : « Chez ALTIS, nous échelonnons l’achat d’électricité sur trois ans, selon les besoins estimés. Cela permet d’avoir des réserves et de se prémunir contre des hausses de prix subites. »