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Des familles déjà exemplaires

La volée inaugurale du programme « Ma commune et moi » a bouclé son programme de coaching il y a quelques jours. Coordinatrice de l’opération au sein d’ALTIS, Diana Milani revient sur les enseignements à tirer de cette expérience, à l’occasion du bilan intermédiaire effectué avec les participants.

Elles étaient une vingtaine, les familles à tenter l’expérience « Ma commune et moi » mise en place pour la première fois à Val de Bagnes. Le 20 septembre dernier, elles se sont retrouvées
à l’Espace Saint-Marc pour une soirée d’échanges. « Ce bilan intermédiaire faite partie du processus », explique Diana Milani. « Il intervient trois mois après la première visite des coachs au sein des familles. Il permet aux participants de partager leurs bonnes pratiques, mais aussi leurs frustrations. Cette rencontre a pour but de favoriser les interactions et de créer une communauté appelée à grandir encore, laquelle pourra être l’un des moteurs d’un
avenir durable pour toute la région. »

Un bilan carbone meilleur que la moyenne suisse

Les foyers engagés dans la démarche se disent souvent agréablement surpris par les résultats de l’analyse de leur bilan carbone. Un sentiment qui se retrouve dans les chiffres présentés par ALTIS. Alors que la moyenne de l’empreinte carbone pour les thématiques évaluées – mobilité, habitat, alimentation, et autres dépenses – est de 7 tonnes par personne à l’échelle du pays, elle se situe en dessous de 5 tonnes pour les familles valdebagnardes ayant pris part à l’exercice. Un score salué comme il se doit par Sébastien Devaud, l’un des coachs de cette première volée : « Un grand bravo à tous les participants. C’est encourageant de voir ces familles déjà sensibilisées aux enjeux de la durabilité. En tant que coach, le
défi a été d’autant plus grand d’identifier les leviers à actionner pour encore faire baisser leur bilan carbone. »

La mobilité pèse lourd

Dans les vallées latérales, se déplacer pour son travail, ses loisirs ou ses soins passe encore bien souvent par l’usage d’une voiture personnelle, quand bien même l’offre de transports
publics est bien fournie. Il n’est dès lors pas surprenant de constater que la thématique de la mobilité représente près de la moitié de l’empreinte carbone des familles accompagnées. « Plusieurs d’entre elles envisagent à moyen terme d’opter pour un véhicule électrique, et nombreux sont les ménages qui possèdent déjà un vélo électrique », positive Diana Milani. « Quant aux déplacements de loisirs, les familles ont conscience de l’impact des voyages en avion, et sont pour la plupart prêtes à revoir leurs habitudes et à privilégier des séjours à plus courte distance. »

C’est encourageant de voir ces familles déjà sensibilisées aux enjeux de la durabilité.

Sébastien Devaud, conseiller en transition énergétique

Chauffage : les agents fossiles encore devant

En matière d’habitat, les ménages participant à cette première volée du programme se chauffent majoritairement au bois ou à l’électrique. Un constat qui diffère quelque peu de la situation communale, où plus de 35 % des logements sont équipés d’une chaudière à mazout et un tiers d’un chauffage électrique. Le solde se répartit entre chaudière à bois, pompe à chaleur et chauffage à distance. « Les chauffages à mazout représentent plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre en lien avec la production de chaleur sur notre territoire», détaille Diana Milani. « Si l’on souhaite atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050, il est primordial de s’attaquer à la rénovation du parc immobilier et au remplacement des chauffages à énergies fossiles par des systèmes plus propres. En cas de nouvelles constructions, le virage du renouvelable semble déjà pris avec l’essor des pompes à chaleur. »

Les familles en quelques graphiques

Ce que les familles en ont pensé

Famille Moulin – Vollèges

« Notre projet : construire une maison économe en énergie. »


« Nous avons le projet de construire. Nous étions donc à la recherche d’informations concrètes sur les pistes à privilégier pour que notre future maison soit la plus économe possible en énergie. Il est important d’intégrer les aspects de chauffage renouvelable, de production solaire et d’isolation dès le départ. Grâce au coaching, nous avons pris conscience des points que nous pouvions améliorer dans notre bilan carbone, comme réduire notre consommation de viande rouge. Nous sommes aussi encouragés à poursuivre ce que nous faisons de bien, comme se rendre au travail en vélo électrique une fois par semaine. »

« Nous voulons réduire notre consommation. »

« Notre maison est équipée d’un chauffage électrique. Nous sommes conscients que nous allons devoir faire quelque chose pour réduire notre consommation et faire baisser nos charges. Participer à ce programme était l’occasion d’étudier les améliorations possibles, telles que l’installation de panneaux solaires ou le passage à la voiture électrique, dans la limite de nos possibilités financières. Il est important pour nous d’être accompagnés dans nos réflexions, afin de faire les bons choix. Au final, nous avons été surpris en bien de découvrir que notre bilan carbone était meilleur que ce que nous pensions. »

Famille Murisier – Vollèges

Famille May – Le Levron

« Le coaching a permis de sensibiliser nos enfants à la durabilité. »

« Comme parents, notre motivation à participer à ce programme était de sensibiliser nos enfants à la notion de durabilité. Nous voulions leur faire prendre conscience des gestes qu’il est possible de faire au quotidien pour consommer moins, sans pour autant perdre en qualité de vie. Il est par exemple simple de réduire le temps d’écran ou de prendre des douches plus courtes. Tout le monde devrait faire au moins une fois son bilan carbone. C’est riche en enseignements, et on obtient des conseils pragmatiques pour agir en faveur de notre planète. Pour nos achats vestimentaires par exemple, nous avons décidé de nous tourner davantage vers les magasins de seconde main. Et ça fonctionne très bien ! »

Les trois axes de la sobriété

Le concept de sobriété énergétique pourrait être résumé au fait de
consommer moins et mieux. Pour approfondir cette notion, trois axes se dégagent :

Penser sobriété, c’est d’abord remettre en question
ses besoins, afin de les réduire de façon réaliste et consciente.

Une fois ses propres objectifs fixés, place aux
changements de comportement. Mettre en place de nouvelles pratiques soutenables est la clé de la réussite. Mieux vaut privilégier de petits gestes simples et s’y tenir sur la durée, que miser sur des changements radicaux et renoncer après quelques semaines.

La raréfaction des ressources impose de repenser notre rapport à l’environnement. Une démarche de sobriété ménage notre planète et nous allège du superflu qui encombre notre quotidien, sans nuire à notre qualité de vie.

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